Balanegra
Balanegra de Marto Pariente à La Série Noire de Gallimard
Traduit de l'espagnol par Sébastien Rutés
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" Coveiro l'observa en silence, sans savoir vraiment quoi dire, avant de refermer délicatement la porte. Peut-être bien que je ne suis pas en train de t'aider, peut-être bien que j'ai signé ton arrêt de mort en t'emmenant ici, peut-être qu'on se fera tous tuer.
Ou peut-être bien que je ne suis qu'un petit vieux prévenant, quelqu'un qui cherche à faire quelque chose de bien au moins une fois dans sa putain de vie.
Qui sait ? "
" AVIS AUX AMATEURS " Marto Pariente qui avait fait une entrée remarquable et remarquée par les connaisseurs dans un " ÉTABLISSEMENT SÉRIEUX " La fameuse série noire de Gallimard qui fête ses 80 ans cette année ( La maison pas l'auteur) avec son premier roman : La sagesse de l'idiot, présenté ICI, traduit par une autre pointure de la maison : Sébastien Rutés, est de retour pour notre plus grand plaisir, avec " BALANEGRA " et une fois encore il est "FOUTREMENT PARFAIT "
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" Un jour, juste avant de mourir, quelqu'un lui avait dit qu'on ne se débarasse jamais de son passé. À l'époque, il n'y avait pas réfléchi. Désormais, il savait que c'était vrai. Le type lui avait dit : le cerveau enterre les souvenirs quelque part, mais c'est pas le bon endroit, crois-moi, pas bon du tout. C'est un marécage à la terre molle et boueuse. Après l'orage, les os affleurent à la surface, ils ressortent périodiquement pour réclamer l'attention.
Voilà pourquoi le passé allait et venait au gré des coups de pioche... "
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Balanegra est le nom du patelin où Coveiro est venu s'installer pour s'occuper de Marco, son neveu autiste,qui vient de perdre son père. Ancien tueur à gage, le voilà maintenant fossoyeur.
Marco lui est d'une aide précieuse, mais lorsqu'il disparait après la mise en terre d'un politicien accusé de pédophilie, Coveiro ne perd pas de temps et part à la chasse pour mettre fin à " Une plaisanterie macabre pas drôle du tout. "
Serait-il rattraper par son passé ? Ou est-ce que Marco a vu quelque chose qui l'aurait mis en danger ?
C'est louche cette histoire.
Marto Pariente nous offre " un bonetto littéraire " je t'explique vite fait sans trop divulgacher avec un autre extrait :
" La petite balle, c'est le mort, et le gobelet, c'est le cerceuil.
- Et à la fin, il faut tout nettoyer. Autrement dit, pour les durs à la comprenette, il faut se débarasser de tous les participants au jeu. "
Au final, il est fort possible, que de nouvelles tombes apparaissent au cimetière, les participants trés mauvais joueurs ne respectent aucune régle.
Chacun pour soi et Dieu pour tous.
" Des pieux, pas de cierges. "
Sanglant, mais jubilatoire, ce western Noir est brillant, fait de cet auteur "Un petit veinard ", déjà récompensé par de le Prix du roman policier 2025 de la ville de Santa Cruz.
Étant pour " La paix des ménages ", j'ai choisi de garder un maximum de suspens pour ne pas gacher votre futur plaisir de lecture, mettant juste ici et là quelques passages (en surgras).
" Quelque chose comme de la nostalgie . " m'envahit car maintenant je dois attendre le prochain, et franchement j'ai hâte, tant cet auteur est une véritable "BOUFFÉE D'OXYGÈNE" dans l'univers du roman noir.
FONCEZ !
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