Quelquefois, ils leur pardonnent

Quelquefois, ils leur pardonnent de Carl Nixon aux Éditions de L’Aube Noire

Traduit de l’anglais ( Nouvelle-Zélande) par Benoîte Dauvergne 

“ Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent. ” une citation D’Oscar Wilde mise en exergue de ce roman qui résume parfaitement ce qui va suivre. 
Carl Nixon donnent la voix à chaque personne qui compose la famille Waters, le père et ses trois enfants. La mère étant décédée, le père a élevé seul ses trois progénitures, ce qui ne fut pas facile tous les jours et même en faisant de son mieux, des erreurs n’ont pu être évitées, entraînant une dislocation de la famille.
Une fois adulte chacun fait de son mieux pour trouver sa place malgré les traumatismes liés à l’enfance. 
 

Carl Nixon nous plonge dans l’intimité de cette famille, en nous invitant à travers se qui s’apparenterait presque à des nouvelles liées les unes aux autres en remontant le fil du temps à travers un véritable compte à rebours qui nous révèle petit à petit comment les traumatismes liés à l’enfance peuvent interagir sur la vie adulte, et empêcher parfois d’aller de l’avant mais surtout de pardonner, selon la force d’empathie que chacun réussira à acquérir. 

Bon rôle ou mauvais rôle, chacun possède en lui sa part de responsabilité dans cette famille où certains secrets hanteront à jamais les plus fragiles d’entre eux. 

Cette famille subit les affres de la vie, qui s’avèrent au fil du temps un véritable fardeau dont il faut qu’ils se libèrent même si pardonner reste toujours difficile mais indispensable pour vivre libre, même si la liberté a un prix. 

Une très belle plume à découvrir pour qui aime sortir des sentiers battus pour explorer la nature humaine. 

Carl Nixon