De la liberté

par Christelle  -  2 Avril 2022, 16:25  -  #Essai, #Littérature Américaine, #Rentrée littéraire 2022, #Éditions du Sous-sol

Essai

Essai

De la liberté De Maggie Nelson aux Éditions du sous-sol

Quatre chants sur le soin et la contrainte 

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Violaine Huisman

En quatrième de couverture, il est dit : « Dans son nouvel essai, De la liberté, Maggie Nelson nous offre, en s’appuyant sur un vaste corpus, de la théorie critique à la culture populaire, une manière de penser et d’interroger notre propre liberté. Dans la lignée des Argonautes et de son écriture à la fois réflexive et intime, nous retrouvons toute la singularité de celle qui est devenue, au fil des années, une icône de la pensée. Elle convoque et déconstruit les débats du monde de l’art , l’héritage complexe de la libération sexuelle, les douloureux paradoxes de l’attrait du désespoir face au changement climatique. Passionnant, déroutant, nuancé et courageux, De la liberté confronte le lecteur à ses propres contradictions. 

Il m’est difficile de vous parler de cet essai beaucoup trop complexe pour moi où Maggie Nelson nous propose à travers quatre domaines : l’art, le sexe, la drogue et le climat une analyse de la liberté. 

En puisant dans de nombreuses références tout au long de ce rapport, l’autrice a éveillé ma curiosité sans pour autant réussir à m’y intéresser vraiment, je me suis vite perdu en cours de route. 

Assez déroutant, loin, très loin de l’idée que je me fais de la liberté. 

Et pourtant au hasard des pages : 

“ Quand votre inspiration est la seule préoccupation de votre esprit, vous vous délestez de tout le reste. Vous devenez libre. La liberté est atteignable dans votre inspiration. On peut accéder à la liberté en deux, trois secondes. Vous vous délestez des chagrins et des regrets du passé. Vous vous délestez des incertitudes et des peurs du futur. Vous profitez de votre inspiration ; vous êtes libre. Il est impossible de mesurer le degré de liberté d’une personne qui inspire en pleine conscience. ” 

Ou encore :

“ À partir de l’analyse de Klein, Sedgwick a extrapolé ce qu’elle appelle la “ lecture réparatrice ”, qu’elle oppose à la “ lecture paranoïaque ” (le terme lecture est ici employé au sens large, et englobe différent média) : la première fait référence à une quête de plaisir, d’enrichissement et d’amélioration, tandis que la seconde a pour but de mettre à distance la douleur, et de se prémunir de sa menace. […] 

À mon niveau, je dirais que cet essai mériterait d’être lu en lecture commune, afin d’échanger ensuite sur cette analyse et permettre aux moins intellectuels à mieux le comprendre, et par le fait mieux l’apprécier. 

“ La liberté n’est pas une chose aisée à supporter ”

Lecture en demi-teinte mais pas qui ne me prive aucunement de ma liberté de penser…

“ Personne n’est libre tant que nous ne sommes pas tous libres. ” 

Mes remerciements à Masse Critique Babelio pour cet essai littéraire déroutant et pourtant enrichissant à sa manière.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :